Conduite et alcool au volant : Risques et Loi

Boire ou conduire, il faut choisir ! Si ce slogan est rentré dans l’esprit de la majorité des français, l’alcool reste la cause de près d’un tiers des accidents mortels sur les routes en France.

Une loi claire et fixe

C’est pourquoi depuis 20 ans, les réglementations autour de la conduite en état d’ébriété se sont renforcées avec un tolérance de plus en plus proche de zéro, et des sanctions en sévérité croissante pour les automobilistes qui ne respecteraient pas les règles.

marteau de la loi

A partir de quelle quantité d’alcool est-il interdit de boire le volant ?

En France, il est interdit de conduire :

  • avec un taux d’alcool dans le sang supérieur ou égal à 0,5 grammes
  • avec un taux d’alcool dans le sang supérieur ou égal à 0,2 grammes si on est en possession d’un permis probatoire

Ce dernier cas est quasiment une tolérance zéro, ce chiffre pouvant être atteint en un verre.

Le taux d’alcool dans le sang peut différer selon le sexe, le poids, la taille ou la morphologie. Ces chiffres représentent une moyenne de référence.

Quelles sont les sanctions encourues si mon taux d’alcoolémie dépasse la limite légale ?

Lors d’un contrôle de police, une personne possédant un permis probatoire et se faisant contrôler à plus de 0,2g/L d’alcool dans le sang, ou une personne conduisant avec un taux d’alcool dans le sang compris entre 0,5g/L et 0,8 g/L d’alcool dans le sang risque :

  1. un retrait de 6 points sur leur permis
  2. une amende forfaitaire de 135 €
  3. une immobilisation du véhicule

circulation route

Pour une personne se faisant arrêter avec plus de 0,8 g/L d’alcool dans le sang, les risques sont :

  1. un retrait de 6 points sur leur permis
  2. le retrait du permis pour un conducteur pendant 72h
  3. la suspension du permis de conduire pendant 6 mois maximum

Le tribunal peut par la suite décider :

  1. d’une amende allant jusqu’à 4500 euros
  2. une peine d’emprisonnement allant jusqu’à deux ans
  3. L’annulation du permis, avec l’interdiction de le repasser pendant 3 ans si récidive
  4. L’obligation de suivre un stage de sensibilisation à la sécurité routière

Si c’est le cas, il est conseillé de faire appel à un avocat spécialiste du droit routier ou à un cabinet pouvant vous défendre.

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